"Lorsqu'un chat accorde sa confiance à un homme, c'est sa plus belle offrande" Charles Darwin

Votre chat a-t-il de l'arthrite ?


Un chat souffrant d'arthrite ne boite pas et ne miaule pas davantage que d'habitude. Il continue à faire les mêmes activités mais avec un peu plus de difficultés. Une fois traité correctement, il retrouve les mêmes agilités et énergies qu'avant ! © FurryFritz, Adobe Stock 


Passés 10 ans, 90 % des chats présentent des signes radiographiques de DJD (Degenerative Joint Disease), la forme féline de l'arthrite. Ils sont 45 % à ressentir des douleurs cliniques. Mais restent peu diagnostiqués. En 2017, seulement 0,9 % des chats ont été vus pour de l'arthrite. En cause, la méconnaissance du sujet qui rend leur famille adoptive peu attentive aux signes de la maladie. Et qui n'amène donc pas leur boule de poils chez le vétérinaire.

Des chercheurs se sont emparés de cette problématique et ont conçu une série de six questions pour déceler une potentielle DJD chez son chat. Les voici :

Votre chat saute-t-il normalement vers le haut ?
Votre chat saute-t-il normalement vers le bas ?
Votre chat monte-t-il les escaliers ou les marches normalement ?
Votre chat descend-il les escaliers ou les marches normalement ?
Votre chat court-il normalement ?
Votre chat chasse-t-il des objets en mouvement (jouets, proies, etc.) ?
Au cours de leurs recherches, ce test a fait preuve d'une spécificité supérieure à 97 %, ainsi que d'une sensibilité de 99 % chez les personnes informées sur la DJD, et de 55 % chez les personnes non informées. Et ce, même si elles ne disposaient pas d'escaliers. Puisque les questions trois et quatre ne changent pas significativement les résultats, elles permettent simplement un diagnostic facilité.

La spécificité élevée, plus de 97 % dans tous les cas, est cruciale. Elle réduit a minima le risque de faux positifs, afin de rendre ce test fiable aux yeux des vétérinaires. Toutefois, les auteurs mettent en garde pour les autres maladies félines. « Il est possible que des réponses positives soient générées pour les chats atteints de maladies cardiovasculaires ou neurologiques » précisent-ils dans leur étude publiée dans le Journal of Feline Medicine and Surgery. Ce point sera éclairci grâce à une étude plus approfondie avec une population clinique plus large.